Signification

Jonquière doit son nom à la mémoire de Pierre Jacques de Taffanel, Marquis de la Jonquière, qui fut gouverneur de la Nouvelle-France de 1749 à 1752. » De La Jonquière » constitue en fait un titre de noblesse qui origine d’une localité du département de Tarn de la région Midi-Pyrénées en France qui fut désignée » La Jonquière «.

Un peu d'histoire

L’histoire et l’évolution de la Commission scolaire De La Jonquière, partenaire de la vie municipale, sont parallèles à la croissance de la paroisse, du village et de la municipalité jonquiéroise.

L’année 1847 marque les débuts de la colonisation du Canton Jonquière qui devient une municipalité le 15 janvier 1866. La Municipalité scolaire du Township de Jonquière voit le jour le 12 septembre 1866 et M. Hector Ouellet accède à la présidence le 2 novembre de la même année. Les débuts sont très modestes. Mme François Harvey, née Philomène Soucy, donne quelques leçons aux enfants dans sa maison privée et ce n’est qu’en 1868 qu’elle prend la direction de la première maison-école dédiée exclusivement à l’enseignement. Cette année-là, l’inspecteur Vincent Martin mentionne, dans son rapport au Département de l’Instruction publique, un budget de 313,20 $ pour la Municipalité scolaire. Quatre ans plus tard, son rapport fait état de trois écoles, 107 élèves et trois institutrices diplômées.

La structure de la Commission scolaire se modifie au rythme du développement du milieu et d’une population de plus en plus consciente de ses besoins. Dès 1870, elle prend le nom de Municipalité scolaire de la paroisse Saint-Dominique-de-Jonquière et couvre le territoire des futures villes de Jonquière, Kénogami et une partie d’Arvida. En 1904, en raison de la croissance de la population, la paroisse et le village se séparent aux niveaux municipal et scolaire et ainsi naît la Municipalité scolaire du Village de Jonquière. Cette expansion démographique se poursuit dans la première moitié du XXe siècle. L’implantation de l’industrie du papier à Kénogami conduit à la fondation de la Commission scolaire de Kénogami en 1913. Les travaux d’aménagement hydro-électrique sur le Saguenay et l’établissement d’une aluminerie gigantesque à Arvida amènent la création de la Commission scolaire d’Arvida en 1927.

Bannière - Historique

L’Opération 55, lancée en juillet 1963 et ayant pour but de régionaliser l’enseignement secondaire public, donne naissance à la Commission scolaire régionale Lapointe qui prend la responsabilité de ce niveau d’enseignement à la grandeur du territoire jonquiérois tandis que l’enseignement primaire reste sous la juridiction des commissions scolaires locales. En 1968, la Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec lance l’Opération-regroupement, visant à diminuer le nombre de commissions scolaires catholiques. S’ensuivent de nombreuses fusions de commissions scolaires locales.

En 1968, la Commission scolaire de Larouche se joint à la Commission scolaire de Jonquière et celle de Saint-Charles-Borromée à la Commission scolaire de Kénogami. En 1971, les commissions scolaires de Shipshaw, de Saint-Jean de l’Évangéliste à Bégin, de Saint-Ambroise et de Kénogami fusionnent pour former la Commission scolaire Les-Deux-Rives. En juillet 1988, les quatre commissions scolaires du territoire Lapointe, soit la Commission scolaire régionale Lapointe (1964-1988), la Commission scolaire de Jonquière (1904-1988), la Commission scolaire d’Arvida (1927-1988) et la Commission scolaire Les-Deux-Rives (1971-1988), s’unissent pour former la Commission scolaire De La Jonquière qui devient, le 1er juillet 1998, une commission scolaire linguistique.

Adoption du projet de loi 40

C’est finalement en juin 2020 que les commissions scolaires du Québec sont abolies et deviennent les centres de services scolaires de par l’adoption de la loi 40 du gouvernement en place, soit la Coalition Avenir Québec (CAQ). C’est ainsi que la Commission scolaire De La Jonquière change d’appellation et d’identité visuelle en devenant le Centre de services scolaire De La Jonquière.